Notaires de France. La valeur verte des logements en 2016. Octobre 2017. Le prix de vente des maisons individuelles dépend de la qualité énergétique de la maison mesurée par son Diagnostic de Performance Energétique (DPE). Les résultats sont plus nuancés pour les appartements
Sustainable Building Alliance. L’impact de la performance durable sur la création de valeur. Résumé en français. Rapport complet en anglais. 2015. L’évaluation de la valeur d’un immeuble peut porter sur l’analyse des bénéfices associés à l’immobilier durable, et sur l’impact de la performance durable sur les loyers, la durée des baux, la rentabilité… L’étude analyse ces mécanismes et formule des recommandations pour les évaluateurs et les organismes de certification.
Carassus J., Ernest D. , Pancrazio L., Hovorka F., Delaunay J. Krier N., (R)évolution des métiers et immobilier… »as a service ». IEIF Réflexions Immobilières n°72, 2ème trimestre 2015. L’article porte sur les mutations en cours dans l’immobilier (nouvelles fonctions, nouveaux outils de mesure) et leurs conséquences possibles sur l’évolution des métiers (utilisateur, promoteur-constructeur, asset manager, property manager, facilities manager). Les transformations ne font que commencer!
Dinamic. La valeur verte des logements d’après les bases Notariales BIEN et PERVAL. Mars 2015. Le lien entre performance énergétique et environnementale et prix des immeubles est prouvé depuis longtemps dans plusieurs pays étrangers. Il est désormais prouvé en France. L’association Dinamic confirme en 2015 son étude de 2013 (citée ci-dessous). Toutes choses égales par ailleurs, entre une maison avec Diagnostic de Performance Energétique (DPE) C et une maison avec un DPE F ou G, l’écart de prix de 19% en Bretagne, 13% dans le Sud-Est, 9% dans la 2ème couronne de l’Ile de France. Pour les appartements, l’écart de prix est de 9% en Bretagne et dans le Sud-Est.
MSCI. Indicateurs annuels IPD® de l’immobilier vert en France. Performance financière. Résultats au 31 décembre 2014. En France, sur la base d’un indice 100 en décembre 2009, le rendement financier global en décembre 2014 est à l’indice 140,4 pour les immeubles de bureaux certifiés « verts » et de 134,4 pour les immeubles non certifiés « verts » comparables.
Carassus J, Laumonier C., Sésolis B. Janvier D., Wrona R. Vivre dans un logement « Bâtiment Basse Consommation »: un constat prometteur. Octobre 2014. Principaux résultats de l’étude: les consommations réelles peuvent être au-dessus du conventionnel mais aussi au dessous, les résultats mesurés en kWh/personne sont l’inverse de ceux mesurés en kWh/m², les consommations dépendent fortement de l’occupation et du comportement des ménages, le vécu des occupants est bon mais le confort thermique d’été peut être insuffisant en période de grande chaleur dans le sud de la France, les professionnels ont intérêt à multiplier les retours d’expérience et à utiliser des techniques simples et robustes. Ils ont tendance à sous-estimer les questions de l’information et du conseil aux occupants.
World Green Building Council. Health, Wellbeing & Productivity in Offices The next chapter for green building. September 2014. Santé, bien-être et productivité des occupants des immeubles de bureaux sont étroitement liés et ce lien est maintenant prouvé. Le rapport utilise près de 80 références scientifiques qui démontrent ce lien, beaucoup plus stratégique pour les immeubles « verts » que les économies d’énergie.
CSTB, ANSES, Etude exploratoire du coût socio-économique des polluants de l’air intérieur. Avril 2014. Le CSTB et l’Agence Nationale de Sécurité Sanitaire estiment le coût socio-économique (mortalité, baisse de la qualité de la vie, pertes de production) des polluants de l’air intérieur à 19,5 milliards €. Les pertes pour les finances publiques sont en outre de 162 millions €. Près des 3/4 du coût sont dus aux particules en suspension, loin devant le benzène, le trichloréthylène, le radon, le monoxyde de carbone et la fumée de tabac.
Très bon panorama des études chiffrées sur la valeur verte en France et à l’étranger. Les auteurs donnent également des éléments pour expliquer la valeur verte et les conditions son apparition.
Dinamic. Valeur verte des logements d’après les bases notariales. Avril 2013. Dans les marchés non tendus de la maison individuelle, l’impact du niveau du Diagnostic de Performance Energétique (DPE) sur le prix de vente semble important. Entre un DPE de classe C et un DPE de classe F, la différence de prix de la maison est de 22% dans le Nord et Nord Ouest de la France, 29% dans l’Ouest-Centre, 37% dans le Sud-Ouest. Même si de fait l’étude prend en compte non seulement le DPE mais aussi l’état général de la maison (les deux étant souvent liés), cette première étude sur la valeur verte des logements en France est très significative.
Laurenceau Sylvain. Analyse de la valeur verte dans l’immobilier de bureaux. CSTB. Avril 2013. En comparant des immeubles certifiés « verts » et des immeubles comparables non « verts », l’a uteur montre que le loyer au m² est supérieur d’environ 5 % pour les immeubles verts, mais que le coût par occupant est moins élevé d’environ 4 % dans les immeubles verts. Il note que l’économie de charges énergétiques dans les immeubles verts est marginale.
Fustec A, Carpier S, Dieulesaint Y, Et si la valeur des actifs immobiliers était immatérielle? Réflexions Immobilières IEIF n° 64, 2ème trimestre 2013. Les auteurs, consultant et professionnels de l’immobilier, identifient quatre critères de valeur immatérielle d’un immeuble de bureaux: la conception fonctionnelle, la conception technique, l’emplacement, l’esthétique. Ils examinent particulièrement, à partir de cas réels, l’impact possible de la qualité de l’immeuble sur la productivité des salariés.
Analyse intéressante et détaillée des risques de non qualité dans la réalisation, l exploitation et l usage des bâtiments basse consommation.
Les premiers éléments de preuve de la valeur verte de l immobilier de bureaux en France. Le rendement en capital des immeubles certifiés verts est sensiblement plus élevé que celui d immeubles comparables non verts. Statistique à conforter par un échantillon plus étoffé.




































Kats Gregory H. Greening America’s Schools. Costs and Benefits. October 2006. Gregory Kats procède à une analyse coûts bénéfices d’écoles « vertes » américaines, notamment en monétarisant le gain en terme d’amélioration des connaissances des élèves.
Pyvo Gary, Fisher Jeffrey D. Investment returns from Responsible Property Investments: Energy Efficient, Transit-oriented and Urban Regeneration Office Properties in the US from 1998-2008. Mars 2009. Cette recherche de deux professeurs des universités de l’Arizona et de l’Indiana chiffre le niveau le plus souvent élevé du retour sur investissement de l’immobilier tertiaire « responsable »: immeubles efficaces énergétiquement, immeubles situés près de transports en commun, immeubles situés près d’une zone de régénération urbaine.
Kats Gregory H. Green Buildings Costs and Financial Benefits. 2003. Un des fondateurs de la société E Capital (USA), dans son étude pour le Massachusetts Technology Collaborative, procède à une estimation des bénéfices en terme de productivité et de santé des bâtiments « verts ».


