Archives de l’auteur : Jean Carassus

Energy Efficient Buildings: Models, Innovations and Markets. Dubaï, November 2008.

This paper was presented in Dubaï in November 2008 at the International Building Council (CIB) Working Commissions 55 (Building Economics) and 65 (Organisation and Management of Construction) Joint Symposium.

The paper presented three energy efficient buildings models: the Low Consumption Model (LCM), the Energy and Environment Model (EEM) and the Energy Saving and Production Model (ESPM).

A study of each real estate market segment is necessary to analyse the drivers and the barriers characterizing the models market dissemination.

Put on line with the authorization of the Centre Scientifique et Technique du Bâtiment.

 

Download the conference text

Green and Energy Efficient Buildings International Benchmark: the Three Models. Reims. October 2008.

The conference presented the three main international models of green and energy efficient buildings. The presentation was made in an European Housing Network (Euronet) meeting. This network has been created by French social housing companies, members of the Delphis network, in partnership with German, Swedish and Italian social housing companies.

Put on line with the authorization of the Centre Scientifique et Technique du Bâtiment.

Download the conference

 

 

The Effinergie Energy Efficient Buiding Concept. Seventeen success factors from the French experience. Shanghai. September 2008.

This presentation described the French Low Energy Buildings Effinergie® label and its main success factors. It was presented in Shanghai in September 2008 and was a part of the French “Chinese Eco-Cities and Future Sustainable Buildings” Project, funded by the French Treasury Department.

Put on line with the authorization of the Centre Scientifique et Technique du Bâtiment.

Download the conference

Innovation in buildings: a socio-eco-technical approach. Cape Town mai 2007.

Cette communication a été présentée en mai 2007 au Congrès du Conseil International du Bâtiment au Cap en Afrique du Sud. Elle propose une approche socio-éco-technique de l’innovation dans le bâtiment, fondée sur certains travaux de l’économie évolutionniste (Saviotti, Gallouj). Le système sectoriel de la construction y est présenté comme un système innovant sans acteur dominant et centré sur les marchés locaux.

 

Deux exemples illustrent la démarche dans le domaine énergétique : l’échec en France du programme 5 000 maisons solaires dans les années 80, le succès du label suisse Minergie dans les  années 90.

 

Mis en ligne avec l’autorisation de la direction du Centre Scientifique et Technique du Bâtimen

 

Télécharger cette communication

Trois modèles de maîtrise de l’énergie dans les bâtiments, une comparaison internationale. Les Annales de la Recherche Urbaine n° 103. 2007.

Dans cet article publié en 2007 dans le numéro 103 des Annales de la Recherche Urbaine dédié à la Ville dans la transition énergétique, sur la base d’une analyse internationale, les trois modèles de maîtrise de l’énergie dans les bâtiments sont présentés: « basse consommation », « économie et production d’énergie », « énergie et environnement ».

Argumentant en faveur d’une approche socio-éco-technique de l’innovation, je pense que l’efficacité énergétique des immeubles sera le produit d’un ensemble coordonné d’innovations techniques, organisationnelles, de service et commerciales, dans un contexte décentralisé où les collectivités territoriales joueront un rôle important.

Mis en ligne avec l’autorisation de la direction du Centre Scientifique et Technique du Bâtiment.

 

Télécharger le texte de l’article

Changement climatique et énergie: un nouveau paradigme pour l’immobilier. Paris mai 2009

Cette conférence présente le contexte radicalement nouveau, dans lequel se trouvent les professionnels de l’immobilier, dans le cadre des deux enjeux planétaires du changement climatique et de la sécurité de l’approvisionnemnt énergétique. Exposé fait devant le comité d’experts de l’Observatoire de la Ville.

Télécharger la conférence

Observatoire de la Ville: téléchargez le Cahier consacré à l’immobilier durable.

L’Observatoire de la Ville est un “think tank” sur la ville, co-présidé par Alain Sallez, professeur émérite de l’ESSEC et Christian Devillers, architecte urbaniste, monté en partenariat avec Bouygues Immobilier, la Cité de l’Architecture et du Patrimoine et AMC, la revue d’architecture du Moniteur.

Chaque année, il fait des propositions aux pouvoirs publics et aux professionnels sur un thème. Après avoir traité la densité urbaine, les quartiers durables, le développement durable pour la région capitale, il a abordé en 2009 le thème de l’immobilier durable.

Autour des deux co-présidents, le comité d’experts était composé de Françoise-Hélène Jourda, architecte, Suzanne Déoux, médecin et moi-même.

En mai 2009, j’ai fait un exposé sur  le thème “Changement climatique et énergie: un nouveau paradigme pour l’immobilier” devant le comité des experts.

Le 14 décembre 2009, a eu lieu le débat “Immobilier durable: l’innovation en marche”. Le dossier diffusé contient les 10 propositions faites par les experts à Benoist Apparu, Secrétaire d’Etat chargé du Logement et de l’Urbanisme, qui a conclu les débats, et les résultats du sondage “Le regard des Français sur l’habitat durable”.

Les Cahiers de l’Observatoire de la Ville n°4 reprennent les travaux du groupe.

Rentabilité de l’immobilier vert: un début de preuve

Jusqu’à une période récente, des études de cas ponctuelles démontraient la rentabilité potentiellement plus forte de l’immobilier “vert” par rapport à l’immobilier ordinaire. Mais il n’y avait pas d’études statistiques qui apportaient des éléments plus représentatifs de la réalité du marché. Trois recherches ont comblé récemment ce manque.

Les trois équipes de chercheurs exploitent l’importante base de données américaine CoStar sur l’immobilier commercial. Même si les équipes divergent sur l’ampleur des différences entre immobilier “vert” et immobilier ordinaire, les tendances sont les mêmes sur trois indicateurs-clés: le niveau de loyer, le montant du revenu locatif  (loyer multiplié par le taux d’occupation) et le prix de revente.

Piet Eichholtz, Nils Kok et John M. Quigley trouvent une différence en moyenne de 3 % du niveau de loyer, de 6 % de revenu locatif et de 16 % de prix de revente. Le modèle de Franck Fuerst and Patrick McAllister aboutit à une différence de loyer de l’ordre de 6 % et de prix de revente de 31 à 35 %.Celui de Norm Miller, Jay Spivey et Andy Florance trouve une différence de prix de vente de 6 % (pour les immeubles labellisés Energy Star) à 10 % (pour les immeubles labellisés LEED).

Scott Muldavin produit une critique intéressante de  l’étude de N.Miller, J.Spivey et A.Florance sur les plans méthodologique, technique et mode de présentation. Mais il ne remet pas en cause leur conclusion: la valeur des bureaux “verts” américains est plus élevée.

On pourra s’étonner des différences de chiffres entre des analyses utilisant la mëme base de données. La raison en est que chacune bâtit un modèle économique de prix “hédoniques”qui tente de neutraliser au mieux les facteurs autres que l’existence de labels environnementaux: localisation, âge de l’immeuble, taille, hauteur, niveau de confort, conditions locales de marché… Car bien sûr, il convient de comparer, toutes choses égales par ailleurs, un immeuble commercial labellisé LEED ou Energy Star avec un immeuble non labellisé.

Dans notre rubrique “Téléchargements”, chapitre “Coûts et rentabilité”, où figurent les trois recherches, signalons aussi  l’intéressante étude de Gary Pivo et Jeffrey D. Fisher qui au delà des immeubles de bureaux efficaces énergétiquement, analysent le retour sur investissement des bureaux proches des transports en commun et situés près d’une zone de regénération urbaine.

En France,  Richard Franck et Franck Hovorka analysent le surinvestissement et le taux de rentabilité interne des immeubles tertiaires énergétiquement performants, tandis qu’Adrien Bullier étudie la rentabilité potentielle d’un parc de logements efficaces sur le plan énergétique.

Au-delà de la question de la rentabilité en terme de loyer et de prix de revente, se pose celle de l’influence des immeubles de bureaux “verts” sur la productivité du personnel, qui peut être une source de rentabilité importante de ce type d’immeuble. Cette question est très délicate à traiter, car il est difficile d’isoler l’effet label “vert” des autres conditions de travail.

William Fisk et Olli Seppänen analysent les rapports entre qualité du confort intérieur, santé et travail (absenteisme, productivité). Gregory H. Kats va jusqu’à évaluer monétairement les gains de ces immeubles sur la santé et la productivité du travail. Dans une autre étude, il monétarise les gains d’apprentissage des élèves dans les écoles vertes américaines.

Le débat est ouvert, vos commentaires sont les bienvenus!

jean.carassus@immobilierdurable.eu

 

 

Green Value: a beginning of evidence

Up to a recent period, only ponctual case studies highlighted the potential higher profitability of green buildings compared to ordinary real estate. No statistical market studies were available. Three recent researches gave new and very interesting market data.

The three studies used the important American commercial real estate data base CoStar and compared ordinary real estate to Energy Star and LEED buildings. Even if the figures are different from an analysis to another, the results are clear: green buildings rents, occupation rates and transaction prices are higher than ordinary real estate ones.

For Piet Eichholtz, Nils Kok and John M. Quingley the average difference is 3 % for the rents, 6 % for the income, 16 % for the transaction prices. According to the Franck Fuerst and Patrick McAllister  model, the difference is 6 % for the rents, 31 to 35  % for the prices. Norm Miller, Jay Spivey and Andy Florance found a transaction price difference of 6 % for Energy Star buildings and 10 % for LEED buildings.

Scott Muldavin criticized the N.Miller, J.Spivey and A.Florance study on a methodogical, technical and presentation point of view. But he did not repudiate their main conclusion: the US green offices are more valuable.

Why such different figures from the same data base? Because each research team built an hedonic prices model trying to neutralize the other characteristics of a green label building: location, age, comfort, market conditions. Different ways to neutralize those data are available.

Those three researches are in our “Téléchargements” heading, “Costs and profitability (in English)” chapter. In that chapter, Gary Pivo and Jeffrey D. Fisher analyzed the return on investment not only of the energy efficient offices, but also the one of the transit-oriented and urban regeneration office properties.

Other researches dealt with another aspect of green buildings profitability: the influence of green labels on the productivity of the staff. It is a very difficult issue, because it is very hard to isolate the green label effect from the other working conditions.

William Fisk and Olli Seppänen studied the relationship between indoor environmental quality, health and work productivity. Gregory H. Kats monetarized the health and work productivity gains of a green building. In another study, he monetarized also the students increased learnings in American green schools.

Discussion is open, your commentaries are welcome!

jean.carassus@immobilierdurable.eu

My biography

I am a graduate of HEC Paris School of Management and dedicated  my professional carrier to the Property and Construction sector.

I first entered the French Housing Ministry to produce construction economics studies and to participate in the national housing policy. Then I joined the social housing company Logement Français, a subsidiary of the French insurance group AXA. I was during several years in charge of the management of a 28 000 dwellings portfolio in the parisian region.

After I joined the R&D sector, by becoming the Director of the Economics and Human Sciences Department of the Scientific and Technical Building research Centre (CSTB), a 900 employees public centre. I worked on the Property and Construction Sector, coordinating an International Building Council (CIB) report. I published two books on the Construction Sector and on Public Private Partnership, the second one in partnership with Frédéric Bougrain and Marc Colombard-Prout.

Then I monitored, for the French government, a one million € international benchmark on energy and construction, and became an energy efficient buildings international expert. Since March 2009, I am a consultant, specialized in energy and environment efficient buildings, and professor at Ecole des Ponts ParisTech, director of “Sustainable Real Estate and Building” (Energy and digital transitions) Executive Part Time Master. It is the first master dedicated to sustainable real estate to be accredited in Europe by RICS (Royal Institution of Chartered Surveyors).https://www.rics.org/uk/

I was also the CIB “Energy and the Built Environment” Task Group n°66 coordinator from 2009 to 2012 and published in 2013 the Task Group final report: “The Implementation of Energy Efficiency Buildings Policies : An International Comparison »

I am a member of the French National Plan for Sustainable Buildings (former Plan Bâtiment Grenelle, now Plan Bâtiment Durable).

Since 2014, I am Fellow of the Royal Institute of Chartered Surveyors (FRICS).

jean.carassus@immobilierdurable.eu